Octobre rose : prenons aussi soin de nos dents !
02-10-2024
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04 - 02 - 2022
Afin de lutter contre le problème de démographie, le Premier Ministre a annoncé la création de 8 nouveaux sites universitaires d’Odontologie. Ils s'implanteront dans les villes d'Amiens, Caen, Rouen, Dijon-Besançon, Grenoble, Poitiers et Tours.
Certaines seront des UFR (unités de formations et de recherche). D’autres des antennes universitaires. L’objectif étant de former 7 265 étudiants d’ici 2026. Sans la création de ces sites le chiffre aurait été de 6 460.
Plus confidentiel, la volonté gouvernementale est que ces étudiants s’installent dans la région où ils ont été formé.
On peut imaginer que cela ne pourrait être qu’incitatif. Or ce sont les régions qui vont « financer » ces installations universitaires. Elles risquent donc de demander des comptes.
De plus, l’annonce parait plus qu’ambitieuse pour la rentrée……. 2022 : certains lieux d’implantation sont fixés pour certaines, pour d’autres non.
On parle de la création de postes de MSU (maître de stage universitaire) qui seraient fléchés vers des professionnels libéraux. Les modalités de mises en œuvre devraient être précisées « prochainement ».
On ne peut que craindre l’impatience de certaines régions et prendre l’exemple de la région Centre : la Ville d'Orléans est à l'initiative de la signature d'un protocole avec la faculté croate de Zagreb qui doit former des étudiants à Orléans. Sélectionnés sur concours, les premiers étudiants doivent commencer leurs études à la rentrée 2022 avec des frais d’inscription de 12 000 euros qui pourraient être compensées par des aides financières. Des projets de facultés privées en dentaire en France ont déjà été déboutées par le passé. Espérons que l'ouverture de ces sites universitaires ne soient pas un cheval de Troie.
par Marcel PERROUX
Chirurgien-dentiste à Montceau-les-Mines (71)
Premier vice-président de l'Union Dentaire
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