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25-11-2024
Actualités
07 - 03 - 2024
Lundi 4 mars 2024, la France est le premier pays à avoir inscrit dans sa Constitution la liberté de recourir à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). L’article 34 de la Constitution de 1958 a été modifié en y ajoutant : « La loi détermine les conditions dans lesquelles s’exerce la liberté garantie à la femme d’avoir recours à une interruption volontaire de grossesse ».
Cette inscription est importante alors que le droit d’avorter est en régression dans plusieurs pays comme aux États -Unis ou même en Europe.
Longtemps l’IVG n’a pas été autorisé ; pratiquer ou aider un avortement était un délit puni de peine de prison et d’amende.
Seule la personne concernée peut en faire la demande. La personne mineure n’a pas besoin d’autorisation parentale mais doit être accompagnée par une personne majeure de son choix. L’anonymat peut être total pour cet acte.
En France, 222 000 femmes ont eu recours à l’IVG en 2020. Soit 1 femme sur 3 qui aurait recours une fois à l’avortement au cours de sa vie.
Les femmes âgées de 20 à 29 ans sont les plus concernées ; une grossesse sur quatre est interrompue (Institut National d’études démographiques, statistiques sur l’avortement). Elles appartiennent à toutes les catégories sociales, pratiquent tous les métiers. L’IVG médicamenteuse représente 72% des cas (prise de deux comprimés différents)
Nos jeunes consœurs constituent l’essentiel des effectifs des jeunes générations pour notre profession. L’UD est toujours à leurs côtés et salue cette inscription dans la Constitution.
Une cérémonie officialisera cet événement le 8 mars, Journée internationale des droits des femmes.
par Muriel Wagner
Vice-présidente de l'Union Dentaire
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