Hygiène bucco-dentaire : une étude qui redonne le sourire

20 - 05 - 2016

Le Baromètre Santé 2014 de l’Inpes livre un premier bilan des pratiques et comportements d’hygiène bucco-dentaire des 15-75 ans. Ce module, co-construit par l’Inpes et l’UFSBD, met en lumière des pratiques globalement positives avec cependant quelques écueils qui demeurent. Vous pouvez trouver ci-après le communiqué de presse de l'UFSBD sur ce rapport : [gview file="http://www.ujcd.com/wp-content/uploads/2016/05/Le-baromètre-Santé-2014-de-lInpes-redonne-le-sourire-.pdf"]   Ainsi que le numéro 35 du magazine Evolution où vous pouvez retrouver l'ensemble des résultats de cette étude : [gview file="http://www.ujcd.com/wp-content/uploads/2016/05/evolution.pdf"]   Vous pouvez aussi retrouver l'abstract de cet article ci-dessous :

Ce 35^e numéro de la collection «Évolutions» exploite les données du Baromètre santé Inpes 2014 sur les pratiques d’hygiène bucco-dentaire des adultes, en France métropolitaine. Souvent considérées comme ne présentant pas un caractère de gravité ou d’urgence, les pathologies dentaires représentent un problème de santé publique majeur en raison de leur prévalence et incidence élevées et de leur impact sur l’état de santé général: risques associés de maladies cardiovasculaires, maladies broncho-pulmonaires, diabète, polyarthrite rhumatoïde, obésité.Le ministère de la santé, la Haute Autorité de santé et l’Union française pour la santé bucco-dentaire (UFSBD) recommandent un brossage biquotidien des dents et une visite annuelle chez le chirurgien-dentiste. En 2014, près de 7 personnes sur 10 déclarent se brosser les dents deux fois par jour et 63,7% des 15-75 ans ont eu au moins une occasion de voir un chirurgien-dentiste au cours des douze derniers mois (vs 56,2% en 2010). Le brossage biquotidien des dents est marqué par le gradient culturel et social; les fumeurs réguliers, les consommateurs d’alcool à risque de dépendance et les malades chroniques se montrent moins observants, ignorant sans doute qu’un mauvais état bucco-dentaire induit des risques plus élevés sur les maladies chroniques. Bonne hygiène dentaire et visite annuelle chez le dentiste sont positivement associées. Le Baromètre santé 2014 met cependant en évidence que 15,5% des répondants ont dû renoncer à des soins dentaires pour raisons financières; ce renoncement est particulièrement important chez les personnes en situation de fragilité sociale, de vulnérabilité de santé (un malade chronique sur cinq) ou qui ont des besoins dentaires.