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DPC 2026 : compliqué !

08 - 12 - 2025

La suppression de l’ANDPC (Agence Nationale du Développement Professionnel Continu) est désormais actée. Cette annonce faite le 21 novembre par un porte-parole des agents de l’agence a créé une surprise et une certaine inquiétude pour les professionnels concernés.

Que se passera-t-il pour le DPC des chirurgiens-dentistes ?

 

La fermeture de l’ANDPC en 2026

Le ministère de la Santé a décidé de fermer l’ANDPC en 2026, suivant un rapport très critique de l’IGAS qui jugeait l’agence inefficace. Cette suppression, dénoncée comme brutale par le Dr Bernard Ortolan, président du Haut Conseil du DPC, entraînera le transfert de ses missions vers d’autres opérateurs, sans qu’aucune feuille de route claire n’ait été fournie. Le ministère a retenu le scénario le plus drastique du rapport, sans bénéfice économique réel.

Les 80 salariés de l’ANDPC sont en état de choc, certains démissionnent, ce qui entraînera un fonctionnement « dégradé » dès 2026. Une administratrice provisoire sera chargée de la liquidation, tandis que la HAS devrait reprendre le volet scientifique et France Compétences la gestion financière, sans visibilité sur les modalités.

Pour 2026, les actions déjà déposées restent valables et la plateforme actuelle continuera de fonctionner, mais les délais de traitement risquent d’augmenter fortement. Donc des difficultés sont à prévoir pour les organismes de formation. 

 

Conséquences pour le DPC des chirurgiens-dentistes 

  • Les chirurgiens-dentistes pourront encore s’inscrire et suivre des actions en 2026, mais dans un système fragilisé et plus lent.
  • L’absence de pilotage clair risque de réduire la qualité et la fluidité du financement des formations, qui pourrait devenir plus aléatoire.
  • La disparition progressive de l’obligation triennale de DPC est probable, au profit de la certification périodique (pas encore finalisée).
  • Les organismes de formation dentaires vont perdre ( au moins pour un certain temps)un soutien structuré, ce qui limitera la diversité des actions proposées.
  • Les retards de validation, d’indemnisation et de gestion administrative pourront décourager les praticiens d’y recourir.
  • À terme, il n’est pas exclu que les chirurgiens-dentistes doivent financer eux-mêmes une partie de leur formation si le DPC indemnisé disparaît.
  • Les actions d’analyse de pratiques, utiles pour la pertinence des soins dentaires, peuvent s’effondrer faute de financement clair.
  • La transition HAS/France Compétences peut affaiblir l’expertise scientifique spécifique aux professions dentaires.
  • L’instabilité risque de réduire la confiance des praticiens dans le système, et de décrédibiliser la formation continue. 

 

Quel dommage !

Gardons le cap. 

Notre formation est obligatoire, c’est aussi une chance.

Continuons à nous former.

Et conservons toutes nos attestations de formation. En 2027, la certification périodique sera effective.

 

Muriel Wagner, chirurgienne-dentiste à Paris 12e
Vice-présidente de l'Union Dentaire

 

Adhésion UD
 

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