Taux de formation du tartre dentaire
11-03-2025
Actualités
06 - 02 - 2025
L’idée n’est pas nouvelle : des chercheurs néerlandais et turcs ont déjà mené des tests sur de petites cohortes de malades, avec des résultats satisfaisants. De quoi sérieusement envisager des tests de dépistage dans les années qui viennent.
Des chercheurs de l’université de Zhejiang située à Quzhou, une ville du sud-ouest de la Chine, ont cherché à repérer des molécules spécifiques du cancer du poumon dans l’air expiré. Leurs travaux ont été publiés début novembre 2024 dans la revue ACS.
Il faut un outil performant pour analyser et détecter des “odeurs” de cancer en quelques minutes dans l’air expiré. C’est ce que viennent donc de mettre au point les chercheurs chinois : des capteurs ultrasensibles capables notamment d’analyser les modifications d’une molécule en particulier, l’isoprène. Celle-ci étant un biomarqueur typique du cancer du poumon.
Le média à destination des professionnels de santé Santelog relaie les résultats des chercheurs chinois et détaille les performances de ce nouvel outil “à base de nanofeuillets d’oxyde d’indium” qui contient du platine, de l’indium et du nickel. Ces capteurs sont ainsi capables de détecter des niveaux d’isoprène infimes “de l’ordre de quelques parties par milliard (ppb)”. Dans le cadre de l’étude, ces nouveaux capteurs se sont révélés particulièrement efficaces.
Aujourd’hui on peut déjà détecter le diabète, l’insuffisance rénale et/ou cardiaque et dans le domaine dentaire l’halitose ou les infections parodontales. Est-ce l’aube d’une véritable révolution de l’odorologie, l’étude des odeurs, et plus particulièrement en application sur l’haleine ? A suivre de près !
par Marcel PERROUX
Chirurgien-dentiste à Montceau-les-Mines (71)
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