Tartuferie ou imposture, retour sur un échec prévisible
04-09-2025
Actualités
04 - 09 - 2025
En 2017, la baisse du Z pour les radios avait agi comme une lame de fond : en touchant un simple coefficient, c’est toute la profession des chirurgiens-dentistes qui avait été entraînée vers le bas, malgré la signature conventionnelle.
Aujourd’hui, même si les chirurgiens-dentistes ne sont pas directement touchés, le principe reste le même : c’est comme si on retirait une brique porteuse d’un édifice en pensant que seules les pierres voisines s’effondreraient. En réalité, c’est toute la maison qui tremble. Le gouvernement doit entendre que chaque contournement de la convention affaiblit la confiance, et que les chirurgiens-dentistes, tout comme les chirurgiens oraux et toutes les professions médicales, refusent d’être les otages de ce jeu de dominos.
Une convention, c'est comme un Rubik’s cube : on ne déplace pas une case sans tout désorganiser.
En 2017, ce n’était qu’un Z… et toute la profession a plongé. Aujourd’hui on recommence : casser une convention et dire que rien ne bouge, c’est comme secouer un château de cartes en prétendant qu’il restera debout.
par Janig Bruchier,
Chirurgienne-dentiste à Saint-Brieuc (22)
Vice-présidente de l’Union Dentaire
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