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AFFAIRE PESSOA : OFFENSIVE DE L’UJCD

11 - 04 - 2014

QUI DEMANDE À LA JUSTICE LA DISSOLUTION DE L’UFP

La manifestation unitaire du 15 mars a témoigné de la mobilisation de la profession et a montré que celle-ci veut en finir avec les agissements répréhensibles de l’association « Université Fernando Pessoa France » (UFP France). Réunis sous les bannières syndicales, et reconnaissants à l’Ordre de sa position sans ambigüité, étudiants et praticiens en exercice attendaient que la justice mette un terme à cette affaire. Le recours que l’UJCD vient de déposer va clairement dans ce sens : notre syndicat demande la dissolution judiciaire de cette association.

« Certaines actions ont certes déjà été engagées par d’autres », constate Philippe Denoyelle, président de l’UJCD-Union dentaire, « toutefois elles nous ont semblé bien timides par rapport à la nature du problème et aux risques que courent les étudiants dupés par les affirmations mensongères de l’UFP France. Il n’est plus temps de demander la communication de documents, il n’est plus temps d’envisager de déposer plainte : aujourd’hui il faut agir pour l’ensemble de la profession, et le faire avec détermination ! ».

Au terme d’une analyse juridique détaillée, au cours de laquelle l’UJCD-Union dentaire a recueilli des informations essentielles de la part des autorités portugaises, nous sommes en mesure de l’affirmer : l’association UFP France n'est pas habilitée à délivrer les diplômes qu’elle vend 9 500 euros par an !

« Comme elle l’a déjà fait dans d’autres domaines concernant notre exercice, l’UJCD ne demande qu’une chose : le respect de la loi. », déclare le président de l’UJCD. « Et puisque l’objet de l’association UFP France est illicite, nous demandons à la justice de prononcer la seule sanction possible en pareil cas : la dissolution judiciaire », conclut Philippe Denoyelle.

Une fois encore, une démarche radicale de l’UJCD-Union dentaire va obliger chacun — en particulier les pouvoirs publics — à prendre ses responsabilités. Notre action va également ouvrir des voies de recours aux étudiants abusés par ces commerçants du savoir. Mais au-delà de cette tromperie, ce que l’UJCD entend défendre, c’est, quels que soient les changements que nous réclamons, notre mode d’exercice libéral, le respect du numerus clausus et la qualité des soins que nous dispensons.

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